mercredi 27 février 2008

Obamania quand tu nous tiens...

Des jeunes en pleurs à la sortie du stade, arborant fièrement un tee-shirt à l'effigie de leur idole... Une fille quasi hystérique : "Je l'ai touché ! Je l'ai touché !!"
Non, ce n'est pas la fin du concert de Pete Doherty mais bien un meeting de Barack Obama.
Les journalistes qui couvrent la campagne présidentielle sont unanimes : l'Obamania sévit aux Etats-Unis. Et elle fait mal.
Le phénomène Obama ne se limite pas aux meetings du candidat à la Maison Blanche.
Sur Internet, c'est la folie. Les blogs de soutien au sénateur noir pullulent. Surtout chez les jeunes. Generation Obama, Students for Obama... Même sur Facebook, le groupe de discussion qui lui est consacré dépasse aujourd'hui le million de visiteurs.
Jamais les jeunes Américains ne s'étaient autant mobilisés. La nouvelle mode au lycée, c'est d'appartenir à un "club démocrate".
Une mobilisation qui paye : Obama aurait recueilli 42 % des voix des jeunes dans les états qui ont déjà voté les primaires démocrates, selon un sondage CNN.
Obama girl
Certains fans vont encore plus loin. A l'image de Ben Relles et Leah Kaufman, deux jeunes new yorkais qui ont tourné un clip - non dénué d'humour - en soutien au candidat, intitulé Obama girl. Avec un short ultracourt et des allusions déplacées, une bimbo de 25 ans y chante son amour pour Barack Obama. Le titre de la chanson ? "I got a crush on Obama".
Lancé sur le net il y a 6 mois, le clip fait un carton. Buzz immédiat dans tout le pays : il a été vu plus de 4 millions de fois sur youtube.
L'ami des stars
Obama compte aussi des groupies parmi les artistes et vedettes du show biz. Sa nouvelle fan Oprah Winfrey, LA télé évangéliste des Américains, représente un soutien en or.
Tout comme le clip "Yes we can" réalisé par le rappeur William où se côtoient pêle-mêle Scarlett Johansson, le fils de Bob Dylan, des acteurs de séries télé et chanteurs célèbres.
L'obamania serait le fruit d'une stratégie bien rôdée ?
Barack Obama ne s'en cache pas, il joue la carte de l'idéalisme. Ses discours font souvent référence à John Fitzgerald Kennedy et Martin Luther King.
Son autre atout : le charisme. Invité sur les plateaux télé, il ose des petits pas de danse et enchaîne les "jokes". Obama is so cool...

"Obama girl" :



"Yes we can" the clip :



source youtube

Love will tear us apart

Je profite de la belle reprise de Nada Surf de "Love will tear us apart" pour embrayer sur Joy Division. 
La femme de Ian Curtis a produit un très beau film en noir et blanc sur son défunt mari. Control.
Une biopic scotchante qui retrace la descente aux enfers de cette icône punk des early eighties.
Control apporte une mine d'informations sur le groupe de Manchester. On y découvre comment ces inventeurs de la "cold wave" - et plus tard la new wave - se forment et évoluent à travers la vie mouvementée de Ian Curtis.
Le film, qui se veut personnel, est du coup très touchant. Et fidèle à la réalité.
Rien d'étonnant quand on sait que le réalisateur n'est autre qu'Anton Corbijn, photographe passionné de rock, qui avait rencontré les membres de Joy Division à l'époque...

Un petit aperçu de leur son avec "Transmission" et "She's lost control" 
Live à la BBC en septembre 1979 - le son n'est pas ouf  -
Ian Curtis en transe... la claque ! de quoi remettre à sa place un certain Pete Doherty...


source Youtube


samedi 23 février 2008

nada surf @ showcase

Je me suis fait un petit concert il y a deux jours.. 
Nada Surf, ce groupe de pop que j'écoutais ado en mettant leur morceau "I'm popular" à fond dans ma chambre. Séquence nostalgie...
D'habitude, je ne vais pas trop voir en concert les groupes dont j'étais fan à 14 ans. Mais Nada Surf a le mérite d'avoir fait d'autres albums disons intéressants depuis mes années collège. Dont un pas mal du tout : "Let go".
De belles mélodies, une voix pop et de la bonne gratte. Un son planant avec quelques envolées rock. Un voyage en douceur.
Le groupe a donné un bon live au Showcase. "Blonde on blonde" avec sa montée toujours aussi intense, "Killian's red" version rock, "Blizzard of 77" joliment mélancolique et le très drôle "Fruit fly" sur ces petites mouches que l'on retrouve près des fruits moisis...
Seul hic : le public manquait d'énergie. Quand on y regarde de plus près, on comprend vite... dans la foule, quelques ados prépubères mais surtout des vieux ! Tous la trentaine et certains de véritables has been.
Le couple à côté de moi n'a même pas reconnu la jolie reprise de "Love will tear us appart" de Joy Division qu'ils ont joué en rappel.
Me voilà rassurée... il y a plus has been que moi !

pour se faire un idée de Nada surf 10 years after :
"Blonde on Blonde"


source Youtube

jeudi 14 février 2008

Chronique italienne

Je ne pouvais pas voyager en Italie sans écrire quelques lignes.
Mon angine blanche à mon arrivée m'a quelque peu freiné.

Belluno, près de Venise, chez ma cousine Lucia.
Après 3 jours passés sous la couette et un bon 38° de fièvre, j'ai enfin pu sortir la tête de l'eau. C'est un samedi soir froid et sec. Un dîner entre copains se profile. Direction le village d'Asolo, perché dans les montagnes des Dolomites. La petite bande d'amis se retrouve dans un restaurant assez folklorique faute de place : el "Due Mori".
L'occasion parfaite pour observer mes voisins et passer en revue les clichés sur ces latins modernes :
- l'italien parle fort
Aucun doute là-dessus. Le niveau sonore vocal de l'italien est naturellement élevé, son seuil de tolérance au bruit également.
- l'italien a bon goût
Pour la cuisine et le vin, zéro faute. Côté vestimentaire, j'émets quelques doutes... Tout dépend de l'italien. Ils ont ce penchant pour l'ostentatoire, qui vire parfois au "bling-bling"... Exemple : les énormes lunettes de soleil qu'ils portent hiver comme été. Même à Belluno !
- l'italien est mafioso dans l'âme
Affirmatif. J'ai eu la confirmation avec Alessandro. Ce jeune fils de bourgeois du Nord échange des Rolex sous le manteau à l'apéro ou revend les toiles de son "padre" sur les marchés.
- l'italien est séducteur
Ah ! le fameux cliché ! Je ne citerai pas de nom mais je l'avoue... l'italien est joueur, très joueur. Donc séducteur.
Romantique ? Mai ! Il se veut romantique mais ne l'est pas pour un sou. Juste une stratégie.
- l'italien est fier
Autant que le français l'est ! Je me suis engagée à ne pas parler football... Ou comment préserver une entente cordiale avec ma famille italienne.

mercredi 6 février 2008

Ryanair : procès perdu mais joli coup marketing

                        Photo DR, publicité parue dans le Parisien

"Avec Ryanair, toute ma famille peut venir assister à mon mariage". Cette petite phrase "dite" par Carla Bruni dans une publicité de la compagnie aérienne irlandaise tombe à pic. Une pub qui a coûté la bagatelle de 60 000 euros à Ryanair... mais un coup marketing réussi.

Lundi 28 janvier 2008, Ryanair utilise, pour sa campagne promotionnelle, une photo du couple présidentiel sans autorisation dans une publicité publiée dans le Parisien. Scandale à l'Elysée.
Nicolas Sarkozy et Carla Bruni intentent aussitôt un procès contre la compagnie low-cost pour atteinte au droit à l'image.
Le verdict vient de tomber : 60 000 euros de dommages et intérêts versés à Carla Bruni et un euro symbolique alloué au président.
La compagnie a interdiction de publier la publicité et devra rendre publique sa condamnation dans le quotidien le Parisien.
Mais le buzz médiatique autour du procès gagné par les époux Sarkozy vaut toutes les campagnes publicitaires. Michael O'Leary, le PDG de Ryanair, l'a bien compris.

dimanche 3 février 2008

Ibobun online...

En guise de message de bienvenue...

le concert à emporter de Beirut
ou comment un jeune ricain nous fait voyager loin, très loin de cette terrasse d'Oberkampf...

Faîtes un tour sur la blogothèque de Vincent Moon, caméraman inspiré